Quantum GIS – le vent en poupe

L’histoire de Quantum GIS (QGIS) débute en 2002 sous l’impulsion de Gary Sherman qui souhaitait pouvoir disposer d’un viewer SIG sur Linux.A l’origine Quantum GIS était destiné à n’être qu’un outil de visualisation des données de GRASS. Aujourd’hui, ce projet désormais soutenu par l’OSGEO a considérablement évolué et propose des fonctionnalités proches des SIG commerciaux tout en étant utilisable sur la grande majorité des plates-formes (Windows, Mac, Linux…). Ce SIG a développé de très grandes capacités. Quantum GIS a la particularité de poursuivre un développement parallèle à GRASS à qui il reprend certaines caractéristiques graphiques.

Installation

L’installation est simple, elle se fait de manière classique à partir du fichier téléchargé sur le site de Quantum.

Accès aux données

Bien que conçu au départ comme un simple viewer pour PostGis, QGIS s’appuie sur la librairie GDAL-OGR afin d’étoffer considérablement la liste des formats de données accessibles en lecture et/ou écriture.

QGis travaille avec les deux types de données principales des SIG: les données vecteur (représentation des entités géographiques sous forme de point, lignes, surface…) et les données raster (représentation d’un territoire sous forme de pixels, comme une photo aérienne, un modèle numérique de terrain, etc…).

Au niveau des vecteurs cette liste compte près d’une trentaine de formats dont notamment : ESRI Shapefile, FMEObjects Gateway, Mapinfo File, Oracle Spatial, PostgreSQL, SQLite, WFS…

Au niveau des rasters la liste est bien plus longue puisqu’elle compte plus d’une cinquantaine de formats dont notamment : Arc/Info ASCII Grid, ECW, TIFF, GeoTIFF,OGC WCS et WMS, USGS SDTS DEM …

QGIS est le seul permettant l’accès sous forme native (sans transformation du format) à une telle quantité de sources de données. À l’utilisation, cette souplesse est vraiment agréable car il n’est plus nécessaire de devoir convertir des données dans tel ou tel format avant de pouvoir les consulter.

Cette souplesse se retrouve également au niveau de l’export des données. Il est en effet possible de convertir ces dernières en utilisant tout simplement l’option « Enregistrer sous… » de QGis.

Fonctionnalités

Les fonctions disponibles dans QGis peuvent se diviser en deux catégories:

  • les fonctions disponibles dans le noyau du logiciel
  • les fonctions disponibles à partir de l’ajout de « plugins »
  • Parmi le premier type de fonctions on retrouve la totalité des fonctions de base d’un SIG bureautique : création et modification de données, représentation des données, composition et impression de cartes, …
    Le deuxième type de fonction permet la réalisation de traitements évolués, mais aussi l’intégration de données et services très puissants : affichage de google maps comme fond de carte, géoréférencement, mosaiquage et découpage d’images, etc.

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